Recyclage de pull
En général, l’enfant garçon de 7 ans n’est pas compliqué à habiller. Du moment que :
- ça ne pique pas (exit la jolie laine, bonjour l’horrible polaire !)
- ça ne serre pas (donc, pas d’élastique à la taille pour un enfant bâti comme un haricot vert, sans fesses, sans hanches, sans ventre… et pas de bretelles, ni de ceinture, of course !)
- ce n’est pas trop long, ni trop large (aucune économie possible pour la ménagère qui aimerait acheter la taille juste au-dessus afin que les habits soient portables plus de 6 mois !),
- la couleur est neutre (marron, gris, noir, kaki,.. vert, à la rigueur ! O joie !),
- les étiquettes sont coupées (ça, c’est génétique ! J’avoue.),
- pas de boutons, pas d’agrafes (et sans élastiques ? Autant dire que l’enfant vit avec une main accrochée à sa ceinture et le haut des fesses à l’air !)
- pas de lacets (normal, génération scratch !),
La tenue idéale étant donc, pour l’enfant, le jogging, sweat, baskets, tenue que la mère déteste, bien entendu ! Non, vraiment pas compliqué !
Mais sur ce pull là, nous étions d’accord, pas possible ! Pour l’enfiler, un coup sec, et la tête était passée ! Mais, pour l’ôter, le soir venu… les oreilles et le nez de l’enfant ont failli être arrachés ! Exit, donc, à l’avenir, les cols roulés !
Envieuse des jolis coussins tricotés vus un peu partout ici à L'atelier 13, ou là, (MCI n°50) mais trop occupée par ailleurs pour en confectionner un, j’ai, en 20mn chrono, transformé le maudit pull en coussin que j’adore ! (Bien consciente que l’on a jamais trop de coussins sur un canapé !)
2 carrés de 28x28cm découpés sur le devant et le dos. A la machine, un petit point avant sur tout le tour pour bloquer les fils, puis, pour plus de sûreté, un point zig-zag. 3 boutonnières sur une face. 3 boutons cousus sur l’autre. Assemblage endroit contre endroit. Je retourne, et voilà !
Après la marinière transformée en It-bag, et le pull devenu coussin, j’ai trouvé sur mon bureau un joli gilet tout neuf. Eliot, grand seigneur (et sceptique quant à l’élégance dudit gilet !) l’avait posé là en offrande « pour ta couture Maman ! ». Hé, hé…
Eliot, 7 ans, traumatisé, compatissez !